Sam Grégoire, l’artiste à la tronçonneuse

La semaine dernière, les équipes communication et la direction ont rencontré l’artiste Sam Grégoire, un artiste au processus créatif atypique : la tronçonneuse !

D’élagueur à artiste peintre, il n’y a qu’un pas, la preuve en interview :

Quel est ton parcours ?

J’ai débuté dans la maçonnerie de gros œuvres qui n’était pas un milieu suffisamment créatif à mon goût. Ensuite, j’ai voulu devenir tailleur de pierre mais cette formation est peu disponible en France et je ne voulais pas quitter la Vendée. J’ai donc choisi une école de paysage avec option maçonnerie. Depuis maintenant 15 ans, je suis indépendant en tant que maçon et paysagiste. J’ai toujours eu un goût pour la nature, les arbres, pour leur préservation plutôt que leur destruction. Aujourd’hui, je garde mon activité tout en réalisant mon art.

Comment t’es venu l’idée d’utiliser ta tronçonneuse pour en faire de l’art ?

J’ai toujours aimé l’art, dessiner. J’ai voulu faire des expériences avec la tronçonneuse qui était mon outil de travail. J’ai conçu des prototypes, travaillé jour et nuit pour peaufiner mon style. J’ai réussi à me créer ma propre technique, un art unique.

Comment utilises-tu la tronçonneuse pour peindre ?

Je l’utilise de plusieurs manières. Je peux faire ce qu’on appelle du « dripping », c’est-à-dire de la projection de peintures qui va se mélanger en créant des nouvelles couleurs et textures. On est loin d’imaginer la finesse du trait que l’on peut obtenir avec la tronçonneuse. J’utilise aussi la chaîne pour gratter la peinture, donner un effet de frottement. Je complète par des usages plus classiques comme la bombe et le pochoir.

Quelles sont tes inspirations ?

Je puise beaucoup mon inspiration dans le végétal. Mon art est une continuité de ma formation de paysagiste qui demande d’associer les fleurs, les couleurs, les formes. Je fais également du portrait. Généralement, je suis surtout mes envies en m’attachant à tisser un sens au travers de mon œuvre.

Peux-tu nous parler de ton univers ?

J’ai créé des petits personnages malicieux que j’appelle des «Hub» qui sont tout droit sortis de mon imagination. J’aime les couleurs franches, qui tranchent. Je fais également des sculptures en béton, métal…

Peux-tu nous en dire plus sur certains projets ?

J’ai travaillé pour toute sorte de marques et de projets. Par exemple, j’ai imaginé un packaging pour les bouteilles de cognac du Domaine Raymond Bossis pour fêter leurs 100 ans. J’ai relooké la Brasserie Mélusine, la collaboration se poursuit avec la création d’un tripack de bières collector. J’ai peint le portrait de Georges Clemenceau sur un moulin en Vendée ainsi que celui du menuisier Edouard Savarieau sur le mur de l’ancienne entreprise familiale. J’ai personnalisé une serre Lams au Salon Jardins au Jardin aux Tuileries, ainsi que performé sur plusieurs jours. Je ne suis pas à court d’idées !

Avec quels produits Unikalo travailles-tu ?

Je travaille avec tous vos produits en phase aqueuse et colorés ! Le but est de favoriser le réemploi donc jusqu’à présent, ce sont vos fûts de peintures restantes venant des services colorimétrie et application.

Pourquoi avoir choisi Unikalo ?

Unikalo est le premier fabricant indépendant français. Pouvoir travailler avec une entreprise made in France qui, en plus, a été précurseur de la phase aqueuse est important pour moi.

Les prochains projets de Sam Grégoire restent secrets, mais promettent d’être mémorables, nous vous tiendrons informés, évidemment.

Pour suivre son actualité, direction Facebook Sam Gregoire (Peintre à la tronçonneuse) ou son site internet.